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 La sclérose en plaques (SEP) est une maladie du jeune adulte qui représente la première cause non traumatique de handicap sévère chez les trentenaires.  En France, la SEP touche près d’une personne sur 1 000, soit environ 75 000 malades, dont les deux tiers sont des femmes.

 

Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?

 

 Cette maladie se caractérise par une inflammation du système nerveux central. Le système immunitaire des personnes malades considère la myéline (gaine entourant les cellules nerveuses) comme étrangère au corps et la détruit. Or cette gaine a pour rôle d’accélérer la transmission du message nerveux.  Ainsi, aux endroits où la myéline est détruite, les influx nerveux sont plus lents voire inexistants, ce qui provoque les symptômes de la maladie.

Quels sont les symptômes ?

 Les premiers signes sont souvent les troubles de la vision, suivis par ceux de la marche et de l’équilibre. Il peut également s’agir par la suite de fatigue, de troubles urinaires, sexuels ou de la concentration. Les troubles s’installent progressivement et durent de quelques jours à quelques semaines, avant de disparaître, avec ou sans séquelles.Les symptômes sont très variés : en fonction de la zone du cerveau ou de la moelle épinière touchée, il peut s’agir de perturbations motrices, sensitives et cognitives : troubles de l’équilibre,  troubles urinaires, fatigue musculaire, troubles de la mémoire, de la concentration ou encore dépression.

Dans 15% des cas, la phase initiale de poussées (forme récurrente-rémittente) n’existe pas et les symptômes apparaissent directement progressivement puis s’aggravent avec le temps. Cette forme, appelée primitivement progressive, est de plus mauvais pronostic. Elle survient en général après l’âge de 40 ans.

Comment la diagnostiquer ?

 Il n’existe pas d’examens spécifiques permettant de diagnostiquer la sclérose en plaques. Le diagnostic est réalisé après un examen chez un neurologue, une IRM et éventuellement une ponction lombaire qui détecte l’inflammation du système nerveux central. L’objectif de ces examens est de confirmer une inflammation chronique et limitée au système nerveux central.

Quelles sont les deux formes de la SEP ?

La forme évolutive par poussées (85% des cas) : les symptômes apparaissent rapidement en quelques heures ou en quelques jours puis ils régressent totalement ou partiellement en quelques semaines (forme aussi appelée récurrente-rémittente).

La forme progressive (15%) : les symptômes apparaissent progressivement puis s’aggravent avec le temps. Cette forme survient en général après l’âge de 40 ans et un handicap permanent peut s’installer.

Quels sont les facteurs de risque ?

 Il existe des facteurs génétiques et environnementaux favorables à l’apparition de la SEP. Le niveau d’ensoleillement influence le développement de la maladie : les zones de haute prévalence (où la SEP touche plus de 100 personnes sur 100 000) correspondent aux pays nordiques comme la Scandinavie, l’Ecosse ou le Canada. Dans les pays méditerranéens, cette maladie touche moins de 5 personnes sur 100 000.

Le tabagisme représente aussi un facteur de risque. De nombreux virus ont été incriminés (rage, herpès, rubéole, rougeole…), mais leur implication n’a jamais été prouvée.

Quels traitements ?

 La cortisone est le traitement de référence en cas de forme par poussées et des traitements de fond sont utilisés pour réguler l’activité du système immunitaire (immunomodulateurs et immunosuppresseurs). Ces traitements permettent de prévenir les formes récurrentes-rémittentes de la maladie, mais pas les formes progressives.

 En parallèle aux traitements médicamenteux, la rééducation aide les malades à entretenir leur capital musculaire afin d’éviter la perte d’autonomie. Et pour prévenir une fonte musculaire à partir de 50 ans, une supplémentation en citrulline peut être envisagée, cet acide aminé ayant d’ores et déjà fait ses preuves dans l’augmentation de la force et de la fonction musculaires, la lute contre la dystrophie musculaire liée à l’âge.

Sources : Dossier de l’INSERM réalisé en collaboration avec Bernard Zalc, Directeur de recherche à l’Inserm, à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (Paris) – Octobre 2014

Une étude a permis de découvrir 29 gènes associés à la maladie : sauf que cette étude-là a permis de découvrir 48 nouveaux variants : http://www.nature.com/ng/journal/v45/n11/full/ng.2770.html

Image: « Multiple_Sclerosis« Mise à disposition selon les termes de la licence Wikimedia.

 

 

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