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  Un médicament contrefait est « un médicament qui imite le conditionnement, la forme, la couleur et la présentation du médicament original », déclare le Pr. François CHAST sur la vidéo de l’Institut International de Recherche Anti Contrefaçons de Médicaments (IRACM). La contrefaçon de médicaments existe depuis des siècles. Seulement, depuis les années 2000, la lumière est mise sur ce phénomène planétaire: la falsification de médicaments, générant jusqu’à 200 milliards de dollars par an, est désormais qualifiée par l’OMS d’activité criminelle organisée.

De plus en plus de scandales ont révélé une circulation massive de faux médicaments sur les cinq continents :

– Une étude réalisée en 2001 par l’OMS sur les produits anti-malaria en Asie a révélé que, sur 104 médicaments en circulation, 38 ne contenaient aucune substance active et n’avaient donc aucun effet.

– En Chine, en 2009, l’ingestion d’une contrefaçon d’un antidiabétique traditionnel (hypoglycémiant) contant six fois la dose normale de glibenclamide  a causé deux morts et a conduit à l’hospitalisation de neuf personnes.

Un médicament contrefait peut être sans principe actif, avec un principe actif diminué, ou encore contenir des substances toxiques. C’est un phénomène mondial qui touche principalement les pays émergents, comme les pays d’Afrique ou d’Asie où les médicaments contrefaits représentent 30% des médicaments commercialisés.

Les médicaments les plus souvent contrefaits sont les traitements contre le VIH, le paludisme et la tuberculose. Or ces médicaments pourraient causer jusqu’à 700 000 décès par an dans le monde.

  Les trafiquants s’intéressent aux pays pauvres où les gens ne peuvent pas acheter de médicaments au prix normal, et aux pays où il est légal de vendre des médicaments via Internet. De ce fait, l’IRCAM a été créé pour mettre en garde les consommateurs des dangers de la toile et des sites frauduleux proposant des médicaments ou compléments alimentaires sans effets et qui peuvent se révéler toxiques.

Le rôle de l’IRACM est de lutter contre les médicaments contrefaits et de protéger les consommateurs. Les gouvernements, les agences de santé, les associations et les laboratoires pharmaceutiques, sont autant d’acteurs impliqués dans la lutte contre ce trafic. La lutte passe par l’information, la formation et la prévention.  Plusieurs actions ont été menées partout dans le monde dans le but de sécuriser les produits pharmaceutiques et leurs filières d’approvisionnement. Un exemple de ces actions est l’attribution d’un label et d’un logo aux sites internet commercialisant de manière légale des médicaments et répondant aux critères de qualité et de fiabilité dans leur approvisionnement. Vous pouvez désormais consulter la liste des pharmacies françaises autorisées à vendre des médicaments sur Internet sur le site du Ministère de la Santé. Ainsi, l’IRCAM appelle à une grande vigilance de la part de tous dans cette lutte contre les faux médicaments.

Source: IRCAM Institut International de Recherche Anti contrefaçon des Médicaments, disponible sur http://www.iracm.com/

IRACM, Contrefaçon de médicaments un enjeu pour la santé publique (1) [VIDEO], janvier 2015.

Image: « pills-943764_640 » de TBIT. Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Pixabay.

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Offre valable uniquement pour les particuliers en France métropolitaine, du 19 mars au 2 avril 2024 inclus, limitée à une commande par personne.
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