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L’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la troisième cause de mortalité en France selon le rapport 2009, Prévention et prise en charge des AVC en France, ministère de la Santé. L’accident vasculaire cérébral touche 1 personne toutes les 5 secondes dans le monde, dont 500 enfants par an (selon d’Institut de veille sanitaire) et 1 toutes les 4 minutes en France.
1) Qu’est-ce qu’un AVC ?
Il survient lorsque la circulation sanguine vers/dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique ou infarctus cérébral) ou l’éclatement d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (AVC hémorragique). L’AVC est une urgence médicale : il peut être fatal et entraîne une fois sur deux des séquelles graves.
2) Quelles sont les causes ?
Tout ce qui peut endommager les vaisseaux représente des facteurs de risque. Bien que l’âge soit un facteur sur lequel on ne peut agir, d’autres facteurs comme le diabète ou l’hypertension sont tout à fait contrôlables à travers notamment d’une bonne hygiène de vie : alimentation équilibrée et exercice physique.
3) Quels sont les symptômes ?
Les symptômes peuvent être :
- Des maux de tête sévères et soudains sans cause connue
- Des troubles de la vision et/ou de l’équilibre
- Des troubles de la parole (difficulté à parler)
- Engourdissement, faiblesse ou paralysie brutale d’une partie du corps
4) Que faut-il faire en cas d’AVC ?
- Appeler le 15 ou faire appeler dès les premiers symptômes, que vous soyez sur ou non qu’il s’agisse d’un AVC
- Bien noter l’heure d’apparition des premiers symptômes
- Ne surtout pas rester debout, s’allonger. Si la personne est inconsciente, l’allonger en position latérale de sécurité, la partie paralysée vers le haut
- Garder le contact, parler avec la victime et la faire parler ou réagir
- Ne rien manger ni boire
5) Quels sont les traitements ?
Le traitement est souvent une thrombolyse (dissolution du caillot de sang par injection d’un médicament). Ce traitement doit être réalisé dans les premières heures qui suivent l’apparition des symptômes.
Les médicaments antiagrégants plaquettaires (ou anticoagulants dans certains cas) empêchent les caillots existants de grossir et préviennent la formation de nouveaux caillots de sang, ils sont prescrits après un AVC ischémique.
Cependant des séquelles motrices peuvent persister. La prise en charge réside alors en une rééducation continue.
Par ailleurs, de nouveaux traitements sont en train d’être développés : comme l’utilisation de cellules souches à l’endroit de la lésion pour régénérer le cerveau.
6) Comment prévenir un AVC ?
Après un premier AVC, le risque de récidive est important, estimé entre 30 et 43 % à cinq ans. Des conditions hygiéno-diététiques sont à respecter : alimentation équilibrée, activité physique, arrêt du tabac. Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires a pour objectif de diminuer le risque de récidive et la survenue d’autres maladies cardiovasculaires :
- Surveiller sa pression artérielle
- Ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool
- Surveiller son taux de cholestérol
- Surveiller son diabète
L’AVC fait partie des maladies cardiovasculaires (MCV). Il a été démontré par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) que certaines habitudes alimentaires permettraient de limiter les risques de MCV. Pour en savoir plus, consulter l’actualité « Alimentation et Risques de Maladies cardiovasculaires« .
Source : http://www.accidentvasculairecerebral.fr/quest-ce-quun-avc/ ; http://www.ameli-sante.fr/accident-vasculaire-cerebral-avc/avc-traitement-en-urgence.html et http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/avc-accident-vasculaire-cerebral