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L’ANSES publie son 1er bilan du dispositif de nutrivigilance.


Qu’est ce que le dispositif de nutrivigilance :

Le dispositif de nutrivigilance est un système de veille sanitaire instauré en 2010 et géré par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Il vise à garantir la sécurité du consommateur en identifiant les effets indésirables liés à la prise de certaines catégories de denrées alimentaires : les nouveaux aliments (ou Novel Food), les aliments enrichis en vitamines, minéraux et autres substances, les compléments alimentaires et les denrées destinées à une alimentation particulière (ex : nourrissons).

La déclaration des effets indésirables est effectuée par les professionnels de santé et les industriels. Généralement, lorsque l’ANSES a reçu une déclaration d’effet indésirable, elle va se rapprocher de l’industriel pour avoir des éléments détaillés sur la composition du produit concerné. La déclaration est ensuite analysée par la cellule de nutrivigilance de l’Anses avec l’appui d’experts médicaux afin de savoir s’il y a une relation de cause à effet entre la prise du produit et l’effet indésirable. L’ANSES transfère ensuite ses conclusions au ministère concerné. En fonction du nombre de cas reçus, de leur gravité et de leur imputabilité, l’Agence peut décider de s’auto-saisir pour mener une évaluation des risques liés à la consommation de certains produits, voire de certains ingrédients. Ce fut par exemple le cas pour les boissons « énergisantes » et la levure de riz rouge.

CITRAGE est depuis la mise sur le marché de ses produits très impliquée dans le dispositif de nutrivigilance et a mis en place des procédures afin d’agir au plus vite si un effet secondaire survenait suite à la prise de l’un de ces produits.

Un premier bilan pour les compléments alimentaires :

En 4 ans, l’ANSES a répertorié 1190 cas de nutrivigilance liés directement à la consommation de compléments alimentaires, dont 282 effets indésirables étaient jugés recevables et parmi lesquels 133 cas étaient « vraisemblables » ou « très vraisemblables » (soit moins de 11,2% du total des déclarations).
Sachant que chaque année en France environ 80 millions de boites de compléments alimentaires sont vendues (soit moins de 4 cas d’effets indésirables pour 1 million de boites achetées) ce rapport permet de conclure que les compléments alimentaires bénéficiant d’un cadre réglementaire très stricte sont des produits sûrs pour le consommateur.
Selon le rapport de l’ANSES, les compléments alimentaires responsables des effets indésirables recueillis sont d’abord ceux à visée minceur, puis les produits capillaires et enfin les produits agissant sur l’équilibre du cholestérol. Les effets sont en général immédiatement réversibles dès l’arrêt de la consommation du produit.

Nos conseils pour éviter la survenue d’effets indésirables :

• Respecter les doses recommandées et ne pas consommer plusieurs compléments alimentaires ayant les mêmes fonctions simultanément pour éviter les surdosages.
• En cas de maladie ou de traitement médicamenteux, demander l’avis d’un professionnel de santé pour éviter d’éventuelles interactions.
• Ne pas consommer de produits incompatibles avec son état physiologique (allergie ou intolérance par exemple).
• Acheter des produits uniquement sur les circuits de vente traditionnels (magasins bio, pharmacies,…) ou sur des sites Internet français pour éviter la consommation de produits frauduleux (pour cela consulter les mentions légales du site internet).
• Bien se rappeler que les compléments alimentaires ne sont pas destinés à se substituer à l’alimentation.

Source : Rapport : La nutrivigilance, un dispositif au service de la sécurité du consommateur.